À propos
Yves Hasselmann expose pour la première fois à Paris en 1976.
Lauréat d’un concours national organisé à l’époque par la Galerie 34, il obtient le premier prix et accroche avec succès ses paysages à tendances abstraites. Encore influencé par Nicolas de Staël, il y décline les traces de paysages intérieurs cernés par sa mémoire.
Ses rencontres, avec les peintres Jean Messagier et Ladislas Kijno avec qui il entretient un rapport presque filial et d'amitié, le font s'orienter vers une peinture plus personnelle, reflet pertinent de son expression musicale.
Dès lors, son travail de peintre se caractérise par de nombreuses séries réalisées au fil de son inspiration à l’image de suites symphoniques ou concerti.
Il s’obstine sur chaque projet et « fait le tour de la question ».
Chaque œuvre, chaque série est un véritable chalenge.
Il se réfère à :
O. Debré, C. Monet, P. Soulages, J. Messagier, L. Kijno, H. Hartung, H. Hodgkin, S. Francis, M. Rothko, G. Richter, G. Asse, R. Motherwell, W. De Koonig, A. Kiefer… qui, tous, lui procurent toujours autant d'émotions.
Peintures figuratives, huiles sur toiles
Son travail le conduit naturellement à l’abstraction; l’observation des toits et cheminées qu’il voit depuis la fenêtre de sa « pièce à peindre » lui fait découvrir la possibilité de cerner des éléments picturaux, les simplifier de plus en plus, les transformer en masses cubiques et, finalement, les abstraire totalement.
Au Musée des Beaux-arts de Besançon, il ne se lasse pas d’une œuvre d’ Albert Marquet, un bord de Seine dans la grisaille…
Lorsqu’il découvre Nicolas de Staël, c’est le déclic.
Œuvres abstraites déclinées en séries de couleurs et différents supports (toile, papier, carton, aluminium...)
"Fragments et à propos" : collages en 2000.
"Le silence est doré" : toiles et objets dorés. 2001
"Berlingots" et Carrés-bosses" : objets-peintures en aluminium peint évoquant les bonbons de Carpentras. 2002
"Éloge du vide" : toiles en dégradés de bleu ou de rouge cernées d'or.
"Muettes" : objets-peintures sous plexiglas. 2004
"Hebdos" : acrylique sur journal "Charlie Hebdo". 2005-2006
"Rues du sud" et "Laves" : toiles en 2008.
"Insolites" : acrylique et spray sur aluminium, noir et blanc uniquement. 2009
"Suite Rimbaud" : acrylique et collages sur toiles, hommage au "Dormeur du val". 2010
"Family" : grande famille de toiles et sérigraphies (mêmes graphisme, mêmes couleurs, toutes carrées mais dans différents formats) accompagnée d'un support musical. 2012
"Bleues" : retour à l'huile sur toile. 2013
"Reflets" : peintures dans la mouvance de Gerhard Richter. 2014
"Strips" : assemblages horizontaux d'anciennes toiles découpées en lanières. Une seconde naissance pour ces peintures qu'il a décidé de ne plus exposer. Comme le Phoenix renaissant de ses cendres… 2016
"Lisières" : huiles sur formats de rapport 2x3. Depuis 2015
"Sous-entendus. Cartographie de territoires imaginaires" : Déclinés et réalisés en 2020, référence à son ensemble de sérigraphies du même nom.
PARIS : "La capitale galerie", HERICOURT : "Musée Minal", BIARRITZ : "Galerie Page", PONT-AVEN : "Galerie du Bois d'Amour", ANNECY : "Galerie Nemours", BESANCON : "Galerie l'Effrontée", "Galerie Granvelle", LYON : "Galerie Claude Goudal", GENEVE : "Galerie Marc Gaudet", PARIS : "Maison de la Franche-Comté", ORNANS : Musée Courbet, MONTPELLIER : "Galerie N", BESANCON : "Hôtel de ville", LAUSANNE : "Galerie Nelly Leplattenier"…
GENEVE : "Europ'Art", LYON : "Artissime", METZ : "Art-Metz", BEAUNE : "Art 06", GENEVE : Salon AAG, BESANCON : "Biennale arts plastiques", MONTPELLIER : Art3f, MULHOUSE : Art3f.